C'est
quand les gens qu'on aime partent qu'on se rend vraiment compte de
leurs importances. Une fois la tempête passée, une fois les larmes
séchées et les cris étouffés , le calme reprend peu à peu sa place,
seulement c'est pire encore , c'est là que commence l'ennuie , les
journées deviennent vides, ennuyantes, tout paraît tellement moins
utile et intéressant, oui le quotidien perd peu à peu son sens , c'est
là , oui exactement là, que le manque s'installe. Qu'il devient
insupportable, seulement la vie est faite ainsi et malgré les épreuves
notre corps, notre coeur se doit de supporter la douleur . Bien qu'à
certain moment aucun remède ne paraît utile. Quand la souffrance est
trop lourde. Quand c'est tout notre être qui est dévasté, oui à certain
moment aucune solution ne paraît envisageable, alors dans ces moments,
ceux où plus rien n'a d'importance, ceux où tout paraît permit
tellement la douleur recouvre tout, dans ces moments on dérape, trop
sûrement. Puis le lendemain on se réveille , en pensant que tout
serrait oublié, c'est le cas, en partie. On a oublié les mecs
embrassés, les SMS envoyés,les appels passés, la ténu portée, quasiment
tout,mais la douleur reste. Alors dans un éclair de lucidité on
comprend que les yeux rouges et les gueules de bois n'apportent rien,
on écoute des chansons section déprime on pleur un bon coup et on est
repartie, on décide d'arrêter les conneries, de lire à nouveau, de
moins sortir le week-end, on promet un peu trop, et au bout d'une
semaine plus aucun contrat ne tient, et tout répare. C'est banal,
habituelle. On se rend compte qu'à 14ans on se boit des bières pendant
les soirées pyjama, un petit bedo à la sortie des cours, le meilleur
ami se transforme en plan cul régulier, tu fais quoi samedi ? Je vais en
boîte bien sur .
On ne pense plus au lendemain, après tout c'est la fin du monde. Vie dégonflée, avenir brisé, génération ratée .
Rien de très glorieux au final
On ne pense plus au lendemain, après tout c'est la fin du monde. Vie dégonflée, avenir brisé, génération ratée .
Rien de très glorieux au final
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