mercredi 26 septembre 2012

Les textes retrouvés

C'est quand les gens qu'on aime partent qu'on se rend vraiment compte de leurs importances. Une fois la tempête passée, une fois les larmes séchées et les cris étouffés , le calme reprend peu à peu sa place, seulement c'est pire encore , c'est là que commence l'ennuie , les journées deviennent vides, ennuyantes, tout paraît tellement moins utile et intéressant, oui le quotidien perd peu à peu son sens , c'est là , oui exactement là, que le manque s'installe. Qu'il devient insupportable, seulement la vie est faite ainsi et malgré les épreuves notre corps, notre coeur se doit de supporter la douleur . Bien qu'à certain moment aucun remède ne paraît utile. Quand la souffrance est trop lourde. Quand c'est tout notre être qui est dévasté, oui à certain moment aucune solution ne paraît envisageable, alors dans ces moments, ceux où plus rien n'a d'importance, ceux où tout paraît permit tellement la douleur recouvre tout, dans ces moments on dérape, trop sûrement. Puis le lendemain on se réveille , en pensant que tout serrait oublié, c'est le cas, en partie. On a oublié les mecs embrassés, les SMS envoyés,les appels passés, la ténu portée, quasiment tout,mais la douleur reste. Alors dans un éclair de lucidité on comprend que les yeux rouges et les gueules de bois n'apportent rien, on écoute des chansons section déprime on pleur un bon coup et on est repartie, on décide d'arrêter les conneries, de lire à nouveau, de moins sortir le week-end, on promet un peu trop, et au bout d'une semaine plus aucun contrat ne tient, et tout répare. C'est banal, habituelle. On se rend compte qu'à 14ans on se boit des bières pendant les soirées pyjama, un petit bedo à la sortie des cours, le meilleur ami se transforme en plan cul régulier, tu fais quoi samedi ? Je vais en boîte bien sur .
On ne pense plus au lendemain, après tout c'est la fin du monde. Vie dégonflée, avenir brisé, génération ratée .
Rien de très glorieux au final




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire