samedi 29 septembre 2012

Les lamentations des corbeaux

Tout ces moments se perdront dans l'oublie, comme des larmes dans la pluie.
Et ouais je sais que ça finira comme ça mais je m'en fou, c'est pas parce qu’un jour j'oublierai tout ces putains de moments que je vais me priver de les vivre. Parce que le plus beau c'est pas de s'en souvenir toute sa vie, nan le plus magique dans tout ça c'est l'impacte qu'ils ont eu sur nous à un moment précis de notre existence, et ça, on oublie jamais.

mercredi 26 septembre 2012

Les enfants perdus

J'ai pas toujours été bien dans ma tête j'lavoue. J'danse sur les tables et je titube. J'suis pas de celles qui meure d'amour bien qu'il m'arrive de méprendre tout les dix ans pour un imbécile. J'suis l'genre déglinguée, j'suis pas réglée d'la même manière que la plupart des personnes sur terre.
Je ne  demande rien, mon unique bien est de vivre libre.

Les textes retrouvés

C'est quand les gens qu'on aime partent qu'on se rend vraiment compte de leurs importances. Une fois la tempête passée, une fois les larmes séchées et les cris étouffés , le calme reprend peu à peu sa place, seulement c'est pire encore , c'est là que commence l'ennuie , les journées deviennent vides, ennuyantes, tout paraît tellement moins utile et intéressant, oui le quotidien perd peu à peu son sens , c'est là , oui exactement là, que le manque s'installe. Qu'il devient insupportable, seulement la vie est faite ainsi et malgré les épreuves notre corps, notre coeur se doit de supporter la douleur . Bien qu'à certain moment aucun remède ne paraît utile. Quand la souffrance est trop lourde. Quand c'est tout notre être qui est dévasté, oui à certain moment aucune solution ne paraît envisageable, alors dans ces moments, ceux où plus rien n'a d'importance, ceux où tout paraît permit tellement la douleur recouvre tout, dans ces moments on dérape, trop sûrement. Puis le lendemain on se réveille , en pensant que tout serrait oublié, c'est le cas, en partie. On a oublié les mecs embrassés, les SMS envoyés,les appels passés, la ténu portée, quasiment tout,mais la douleur reste. Alors dans un éclair de lucidité on comprend que les yeux rouges et les gueules de bois n'apportent rien, on écoute des chansons section déprime on pleur un bon coup et on est repartie, on décide d'arrêter les conneries, de lire à nouveau, de moins sortir le week-end, on promet un peu trop, et au bout d'une semaine plus aucun contrat ne tient, et tout répare. C'est banal, habituelle. On se rend compte qu'à 14ans on se boit des bières pendant les soirées pyjama, un petit bedo à la sortie des cours, le meilleur ami se transforme en plan cul régulier, tu fais quoi samedi ? Je vais en boîte bien sur .
On ne pense plus au lendemain, après tout c'est la fin du monde. Vie dégonflée, avenir brisé, génération ratée .
Rien de très glorieux au final




lundi 24 septembre 2012

L'arogance des premiers jours

T’inquiète il existe mieux que moi, mais ça reste dur à trouver.

Les gribouillis

On dit que quand un être part c'est l'vide, mais moi j'suis pas d'accord. C'est tout le contraire à mon goût. Et c'est ça le plus triste. Les gens continuent à aller en cours, à se dépêcher de manger leurs sandwichs, ouais le pire c'est que le monde continue de tourner et le soleil de briller.
On pense que tout part en fumé mais c'est pas le cas, y a que nous, nous et notre petit cœur qui somme dévastés. On pense que le monde entier ressentira cette douleur qui nous empêche de respirer mais en fin de compte nous sommes seuls face à notre chagrin. La fin marque la fin , juste ça. J'aurais pensé que l'monde se souviendrait de nous. J'aimerais compter pour quelqu'un, oui j'aimerais que ma mort reste juste une partie de mon existences. C'est pas juste. On vit, on se défonce à la tache, on s'fait chier avec des trucs sans intérêt puis un jour on crève et plus rien ?
Bah moi j'veux pas, je vivrais comme une folle jusqu'à ma mort, je donnerais tout ce que j'ai à donner à ce monde sans foie ni raison. Je veux pas mourir dans mon fauteuil roulant à 90 piges avec en prime le filet de bave et Alzheimer, si il faut j'me suiciderais de l'Empire State, ouais j'veux une mort aussi fulgurante que ma vie.

Le service à thé brisé

Et je crois qu'elle s'en fou de tous ça à présent. C'est plus elle. Elle est encore un peu perdu tu vois, mais cette fois elle est prête à tout abandonner. C'est pas qu'elle est plus triste, moins folle, c'est juste qu'elle voie plus de magie dans ces futilités, elle est un peu mélancolique aussi, parce qu'elle s’apprête à dire au revoir douloureusement à ce passé. Alors avant de s'en aller vers d'autres horizons elle se retourne une dernière fois et elle regarde ce champs de mines qu'elle laissent derrière elle. Tant de souvenirs, mais elle n'oublie rien. Ce qui a, c'est qu'elle avait plus que ça, ouais tout ce bordel rythmait son train train quotidien, elle avait tout abandonné. Elle a mal, mais elle souri comme toujours. Elle est plus sereine, elle trouve un juste milieux à présent. Elle reste sur ces gardes. Un ptit bout de femme qui trace sa voie. Elle ne veut plus rien sacrifier. Elle restera déjanté, rêveuse. Elle a pas froid au yeux. Elle tente le tout pour le tout, sa vie n'est peu être pas totalement fichue, juste une mauvaise phase ou un mauvaise âge. C'qui y a c'est qu'elle a déjà promis tant de choses, et si elle se perdait à nouveau ? Et si elle foirait encore ? Oh et puis faites des erreurs, y a que comme ça que vous trouverez votre voie, les mauvaises décisions font les bonnes histoires.
 Ouais c'est la fin de tout, la fin d'un rêve. Mais après tout la fin signifie toujours un renouveau.

lundi 17 septembre 2012

Les anges s'agitent

Comme un éclaire, une bombe nucléaire , y' a des gens qui marquent, qui laissent un trace.


samedi 15 septembre 2012

Le temps

A quoi bon essayer de survivre dans ce monde sans avenir.
A quoi bon s'mentir j'veux juste rire et m'fabriquer des souvenirs
avant de mourir.

La nuit je mens

Je crois que ce soir là quelque chose s'est brisé en moi. Tout espoir était mort. Dans ma tête rien ne tournait plus rond. Rien que du néant , plus que ça. J'aurais dû pleurer, crier , faire quelque chose bordel, mais rien je suis restée là à observer ma triste déchéance , ouais immobile à revivre tout ces bons moments putain, je répétais le nom de tout ceux qui avaient croisé ma route , qu'elle image leurs avais-je donné ? Là, à faire la liste de tout ces ptits gens qui m'avaient marqué et ceux que j'avais oublié , délaissé. J'étais comme morte, ma vie défilait, j'étais juste là impuissante face à ma propre existence, incapable de prononcer le moindre mot. Incapable de bouger, de penser, de respirer. Ma tête était ailleurs , j'étais ailleurs dans un autre monde, avant. Avant sa mort, avant le collège, les soirées et tout le bordel, avant les mecs, toutes les futilités avant les gens qui jugent, les parents qui se déchirent. Trop de souvenirs , trop de baffes d'un coup. Mon cœur allait lâcher je crois bien. Oui ce soir quelque chose était mort en moi. Mon ancienne moi sûrement quand tout était plus simple. Je me suis perdu , ça m'a détruite . Je suis bouffée de l'intérieure va y avoir du boulot mon gars.

jeudi 13 septembre 2012

A une p'tite dame qui a trop aimé

oh crois moi elle ne t'as jamais oublié
pas un seul instant , pas une seul seconde
elle n'a eu de cesse de t'aimer

C.
( ça devient trop banal de voire une fille bien pleurer pour un conard )

Les bienfaits de la lune

Nous voulons de la boisson, nous voulons des fringues, des trucs fous, cons, qui servent à rien mais qui nous plaisent bien, nous voulons des fêtes qui s'finissent mal, plus de drogues parce que nous ne trouvons rien de mieux pour s’évader, nous voulons des parents qui s'aiment mais à noël nous pourrions avoir plus de cadeaux , plus de trucs inutiles, nous voulons toujours trop et nous ne recevons jamais assez.
Ouais nous cherchons juste des trucs qui pourraient combler notre mal intérieure de ptit branleur. Mais en fin de compte ce qui nous manque c'est la foie, nous avons juste besoin de croire en quelque chose. De croire qu'y a encore de l'espoir.

mercredi 12 septembre 2012

Le dos courbé


Y à certains moments qu'j'aimerais effacer, certains sentiments qu'jaimerais oublier
j'crois que je vais gerber sur la facilité de tout ces 'je t'aime' .

mardi 11 septembre 2012

et tout le mond fut saoul

J'en ai toujours voulu au temps de nous rendre si impuissant
face a tous ces souvenirs, ces moments qui nous glissent des mains lentement
face à tous ce sentiments qui nous dévorent douloureusement



lundi 10 septembre 2012

N'importe où hors du monde


Et dans sa tête  c'est l'bordel, elle sait plus d'où elle vient et ou elle va, elle est perdue, perdue dans ce bordel infernal maximal, dans cette vie essoufflée.
Tout se confond, tout se floute, elle sent sa tête tourner, on est jamais appréciés a sa juste valeur de tout manière, alors elle s'agace, le sol s’évade en dessous d'elle.Y'a plus de logique, plus de bon et de mauvais, plus de haut et de bas, y a plus rien, plus de repere tout est a l'envers. Mais le monde se fou de ça. Mais le monde ri a la gueule de toutes ces existences perdues, sans but, ni raison. Et elle se fou du monde, elle se trompe, trop surrement, fais face et leve son majeur à cette terre qui ne tourne plus rond.

Les foules

Et si un jour on se revoit rappelle moi de te demander comment ça va.

Les photos oubliées

Et on s'accroche et on s'acharne, on s'abime et on se gâche
 on se brise et on s'attarde puis on part.

dimanche 9 septembre 2012

samedi 8 septembre 2012

Brumes et pluies

C'est notre vécu qui fait ce qu'on est aujourd'hui, c'est ce qu'on a subit, c'est ce qu'on a combattue qui donne un sens a notre histoires, c'est nos souvenirs qui nous différencient, qui font que nous ne sommes pas tous les mêmes.
N'oubliez jamais d’où vous venez.
 Pas de passé,pas de personnalité.

Celle qui était trop gaie

Aujourd'hui je ne vais pas me plaindre de tout mes malheurs, non parceque malgres tout je vais bien . Je suis bien, heureuse. Le soleil brille , tout est parfait. Oui je suis paisible aujourd'hui, c'est un jour banal mais c'est un jour plein de promesse. Je me sens pleine de vie, j'ai l'impression que tout est possible, la nuit de velours m'enveloppe. Ça promet, je crois que ce soir nous serrons plus brillant encore que le soleil et plus haut que le ciel.
Il y a des jours comme ça , des soirées comme ça ou tout parâit merveilleux , peu être parce que parfois on en a marre, marre de grogner, d'être malheureux, marre de la pollution, marre des assassins, des viols, marre des guerres marre de toutes les souffrances que la terre nous jette chaque jours oui au fond on veut juste prendre un peu de bon temps , on est en train de vivre bordel. Ça me frappe parfois , et tout parait alors plus lumineux. Dites vous que c'est maintenant que ça se passe non, n'attendez pas, vous serrez mort. Vous voyez ou c'est encore flou ? Vivez bordel, la vie ne nous veut aucun mal, si un malheur vous arrive dites vous que c'est ainsi, c'est comme ça que ça devait se passer, je sais c'est dur mais dites vous ça et tournez la page , ne déchirez pas les chapitres mais écrivaient une nouvelle histoire. Plus belle, plus joyeuse que la précédente. Souvenez vous qu'il n'est jamais trop tard. Vous pigez ce que je vous dit ? Observez tous ce que la vie à nous offrir , n'est ce pas magnifique, oubliez tout le mal , riez ça ne peut faire que du bien , vous êtes la pour encore un certain nombre d'année alors ne détestez pas ce qu'on vous a offert, soyez libre, soyez heureux, exister ne suffit pas il faut vivre, vivre à en mourir .

Les promesses d'un visage

Y a des histoires compliquées, des amants écorchés, des âmes vouées a s'rencontrer, des couples pour l’éternités,
nous on fait pas dans le banal, dans le sentimentale, non c'est bien plus originale
ça c'est terminer avant même d'avoir commencer
c'est pas faute d'avoir essayé, de s’être aimés

Les épaves

Juste une rébellion d'vieux couillons.

L'invitation au voyage

On s'en ira sur la route, on voyagera et emmerdera les touristes.
On rira au éclat, comme si tout était simple. On visitera toutes les villes, tous les pays, tous les océans. Peu importe l'argent on réalisera nos rêves les plus fou. On remontra des siècles et des siècles de civilisation à la recherche de nouvelles cultures venant de tous les horizons. On verra les plus beau paysages. On marchera sur les plus belles plages. On se baignera dans les mers les plus transparentes. On vivra nos plus beau moments, on vivra comme personne avant. On volera plus haut que n'importe laquelle des paroles de tous ces fils de putes rageur et prétentieux qui nous entourent. On serra libre tu vois. Et puis un jour on rentrera à la maison, repu de toutes les beautés qu'on aura vu. Mais tous ces souvenirs seront à graver en nous. Pas juste dans notre tête , nan encrés au plus profond de nos âmes, comme des trésors qu'on dévoile après 1 siècle juste pour faire partager cette sensation tellement mieux que les shoot de vodka et que les splifs

L'amour et le crane

Tous les textes parlent d'amour, tous les poèmes, tous les films. Les pages Facebook sont pleine de ça, de l'amour encore et toujours en quantité infini, et des plaintes et trop de manque et de tristesse. Moi je n'écris pas sur l'amour, non, je n'écris que sur ce que je connais, la mort, la vie, la liberté, la jeunesse, les soirées, les amies, la famille qui se déchire et puis l'alcool, la drogue et tout le bordel. Nop je parle pas d'amour, j'écris pas sur l'amour parce que on m'en sert déjà tous les jours de l'amour, les copines qui se plaignent, non merci je ne veux pas finir comme ça , en fait je sais que je finirais jamais comme ça , trop d'indépendance, trop de liberté pour me focaliser sur l'amour, celui qui fait souffrir. Par contre je peut vous parler flirt, je peux vous parlez amour de vacances, je peux vous parler de ces histoires qui comme des étoiles filantes sont courtes mais bluffantes. Oui je peux vous parlez de ces histoires ou on rit, on s'embrasse, on mange des glaces, on appelle ça les débuts et bien ces débuts consistent mes histoires entières, les prises de tête, les présentations familiale, la jalousie, les pleurs, les doutes c'est pas moi, pas maintenant en tout cas.
Moi je veux du fulgurant, du passionné, du court. Je veux rire, être libre, pas de mec 24h sur 24 bons sang on a le temps, le temps de tomber amoureux et de souffrir, on a le temps de se tromper de chemins 1000 et une fois, on a du temps devant nous. Oubliez les obligations de demain car c'est maintenant que nous vivons nos plus belles années.

La vie antérieure

J'ai plus de souvenirs que si j'avais vécu un siècle

L'aube spirituelle

Pas peur. Nan rien ne m'effraye sauf une chose la routine. Non c'est pas pour moi ce genre de chose. Peur de m'ennuyer des gens que j'aime. Peur de m'ennuyer de la ville, de l'appart ou je vie. Alors je fais tout pour exciter cette vie pitoyable d'ado à peine pubère. Ouais je fais des trucs dingues, des trucs que personne n'a fait avant moi, je me crée des souvenirs pour plus tard. Ça marche , mais la vie est faite ainsi et les conneries deviennent toujours les mêmes alors on trouve d'autre trucs, d'autre lieux, d'autre alcools, d'autre magasins, on essaye d'autre drogues. Tant de gens sont passés avant nous qu'on ne peut que se sentir inexistant dans ce monde de fou. Et oui on se sent important et tout puissant parce que on a trop de potes, trop de soirées, trop de mecs, trop de bonheur mais on est rien, on est minuscule. Mais moi je veux plus, je veux que les gens se souviennent de moi quand je serrais morte, ouais je veux que les gens lisent mes textes, qu'ils connaissent mon histoire, qu'ils m'admirent, qu'ils m'détestent mais j veux qu'ils ressentent quelque chose quand ils me liront, je veux qu'ils pleurent, qu'ils rient, qu'ils se jurent de vivre comme j'ai vécu, qu'ils se promettent de ne jamais finir comme je finirais. Je veux juste faire partie d'une partie de leurs vie. Je veux faire partie de la vie d'une ado pleine d'alcool qui ne tombe pas amoureuse, je veux faire partie de la vie d'une veuve, je veux faire partie de la vie d' un homme qui se questionne sur son couple, je veux faire partie de la vie de tout le monde et de personne. Je veux que les gens se souviennent que je vivais comme personne ne pouvais vivre, ouais assoiffée de liberté, je veux qu'ils se souviennent que j'avais pas peur, qu'ils ne me faisaient pas peur, que ce monde de merde me faisaient rire, qu'il comprennent que c'est grâce à ça que j'ai pu survivre. Que j'ai pu vivre. Pour une soirée ou pour la vie.

Alchimie de la douleur

J'aurais jamais cru qu'on aurai pu se faire souffrir en s'aimant trop. 
Mais peu être que si.

Le Serpent qui danse

                                      . 
cri leurs que c'est fini, mentir pour sortir une dernière fois, et sourire, et mourir avec plus de souvenirs , mentir pour vivre, sans attendre

Ciel brouillé

Vas te sucer et laisse moi en paix

Le Gout du Néant

Vivre d’amour, d' Evian et de Marlboro light. Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. Donne moi ta bouteille de Jack' que je te montre comment on fait. Mais la vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l’éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu’on s’en fout.On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l’amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s’élever ?On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu’on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l’accident, on prend trop de beuh , on frôle l’overdose. On boit de la smirnoff au petit dej', c'est moins chère que l'Icetea de toute manière. Ça fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d’hommes d’affaires, qui dégénèrent à ce point là, c’est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d’autres qui déclarent forfait. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s’estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu’on ne va en cours, on a plus de maisons que de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu’on n’appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on n’a pas le droit de s’en plaindre, parce qu’il paraît qu’on a tout pour être heureux. Et puis on crève, dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d’antidépresseurs,bouteille de polia comme seule amie et le sourire aux lèvres. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu’à ce que le sang gicle... Oui c'est ça le pire c'est qu'on attend encore et toujours quelque chose de cette vie , mais t'as pas compris? On vit dans un monde dégonflé, avenirs brisés, génération ratée. Mais je roule à 150, je ne sais pas ce que je fuis, ni ce après quoi je cours. La vitesse me grise. Demain tout va changer. J’en ai marre, j’en peux plus. Poursuivre chaque jour une finalité qui n’existe pas ; m’étourdir, taper, jouer, sortir, je veux rompre cet engrenage infernal. Demain, j’arrête l'alcool, la weed, toutes ces futilités, je me résigne à faire quelque chose. Je veux avoir une raison de me lever le matin. Demain je bazarde ma fierté qui ne sert à rien, et je lui avoue la vérité, je lui dit , que dans le milieux dans lequel je vie tout viens trop vite, mais que rien ne reste. Ni les mecs, ni les amies, juste le souvenirs, et encore chaque dimanche matin c'est comme un trou vide, tout est oublié, j'ai zappé la soirée de la vielle, mais j'ai tout fait pour. Il n'y a que moi a blâmer. J'ai toujours dit que je préférais agir que réfléchir, et oui c’était bien, j’étais bien, mais maintenant c'est plus cas. Regarde moi dans les yeux , tu verras que tout ca ne rime plus a rien. Que cette existence est vide. Je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde. . Je crie l’atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je crie ce qu’on a vécu, ce qu’on aurait pu vivre encore

L'amour du Mensonge

Toi et moi ça aurait pu marcher
Si seulement on avait pas tant de fierté

Le vin du solitaire

Stop ferme la et écoute moi , juste une fois , il faut que ça sorte.
La vérité ? J'ai passé l'année dans les bars, à picoler et fumer.
Gin, vodka, rhum, Malibu, Smirnoff, tequila, mojito,passoa, despe', meteor, champagne, maximator, get27 , je suis capable de tous les citer. Je crois que je connais mieux les degrés des alcools que le théorème de Pythagore. Je serrais incapable de te donner les noms de mes salles de cours mais demande moi un bar je t'y emmène. Je fais mieux les Space cake que les crêpes. J'ai passé plus de temps en colle et dans l'bureau de la principal qu'à la maison. Pas besoin de m'acheter une montre l'heure n'a pas d'importance pour moi.
Ma vie est une fête. Regarde moi dans les yeux et tu verras la douleur ; Oups en fait évite ils sont un peu trop rouges. Tu piges ? T'encaisses ? Tu vois le message ou t'es perdu ? J'aimerais que tu me crie un peu dessus bordel, vasi engueule moi, je sais pas fait quelque chose, sort la menace du pensionnat , fais semblant d'être un parent bordel. Je sais que t'en a pas rien a foutre mais montre le moi un minimum. Je tombe , encore et encore, une chute sans fin, j'ai voler trop haut, trop loin pour n'importe qui et maintenant je me brûle les ailes, mais comme un chat je sais que je retomberais sur mes pattes, je n'ai jamais baissé les bras. Alors je me relèverais t'inquiètes pas pour moi. Ce qui ne me tue pas ne peut que me rendre plus forte. Oh et puis tu sais quoi, oublie tous ce que je t'ai dit , ouais fais comme si de rien n'était. Ça passera. Je m'en sortirais toute seule, j'ai toujours fais ça de toute manière.

vendredi 7 septembre 2012

Le Crépuscule du soir

Prends le rhum et portons un toast.
Aujourd'hui personne n'est mort, personne n'est naît . Il n'y ni mariage ni communion.
Personne ne passe son bac ou son permis. On ne faite ni Noël ni pâques. Aucun départ , aucun nouveau job.
Au fond ce n'était qu'une journée de plus dans ce monde de fou, je crois que nous célébrions juste la vie. Oui ,nous trinquions pour tous ce que l'on avait vécu et tous ce qui nous restait à vivre. Nous trinquions pour toutes les bouteilles vidées , toute la beuh effritée , toutes les musiques écoutées et tous les gars aimés. Alors ce soir je lève mon verre, oui je boit et je rie, je rie comme une folle parce que c'est la seule chose à faire.
Allez y sortez, baisez, buvez jusqu'à plus soif, fumez , déchirez vous la tronche, enculez tous ces fils de chiens arrogants et donneurs de leçons
 VIVEZ HEUREUX