J'ai toujours était une enfant
original. Mam' me susurrait au creux de l'oreille que je ferrais de
grande choses plus tard. Trace ta voix mon petit trésors me
disait-elle. Mon esprit a toujours divagué. Dans un autre monde, peu
être meilleure. Les choses dures que j'ai traversé fond de moi ce
que je suis aujourd'hui. Une vagabonde. Un esprit libre, que je dois
à mes parents. Bientôt je serrais lancée dans un monde nouveau,
l'avenir me semble incertain et plein de surprises. Je crois en mes
rêves et en la personne que je veux devenir. Peu importe en fin de
compte le métier que j'exercerais, styliste, avocate... je veux
aimer ce que je fais. Me lever chaque matin la joie au cœur.
Ma plus grande peur est la monotonie,
l'inconsciente répétition des chaque journées, la routine.
Je serrais une artiste pas vraiment
connu qui aurait jadis rêvé de devenir un magnifique poète, mais
une succession inopinés d’événements auront détruit mes rêves
et les auront divisé - comme un million d'étoiles dans le ciel
d'une nuit d'été- scintillant et brisé. Mais je ne m'en soucierais
pas, sachant pertinemment ce que ça coûte d'avoir tout ce que tu
as toujours voulu et puis tout perdre pour comprendre enfin ce que
signifie le mot liberté. Et tout ces anciens amis que je
rencontrerait sur ma route solitaire me demanderons : pourquoi ?
Mais peine perdu de leurs expliquer, ils ne pourront comprendre, eux
qui auront un chez soi, une maison.., ils ne sauront pas, eux, ce que
c'est de chercher de la sécurité à travers une autre personne,
d'avoir pour maison n'importe qu'elle endroit où tu peux poser ta
tête. En fin de compte je deviendrais exactement ce que j'ai
toujours su que je serrais, pas de « boussole moral »
pointée en direction du nord, pas de personnalités fixe. Juste une
profonde indécision aussi vaste et ondulée que l'océan. Et si je
disais que rien de tout ça n'était prévu, je mentirais parce que
je suis née pour être cette autre fille, celle qui n'appartiens a
personne, ce qui fait d'elle la possession de tout le monde, qui n'a
rien- et pourtant qui à envie de tout avec un désir ardent de tout
expérimenter et une obsessions de la liberté ,qui me terrifie moi
même au point de ne pas pouvoir en parler, qui me pousse à la
folie, une folie nomade qui m'éblouis et m’étourdit. Je pris
toutes les nuits afin de trouver mes fripouilles- les personnes avec
qui je pourrais, dans un meilleure futur, partager le même monde- et
je les trouverais, sur une auto route dans un coin perdu du
monde.Nous n'aurions rien à perdre, rien à gagner, et plus rien à
désirer, à l’exception de faire de notre vie une œuvre d'art.
Je crois en la bonté des étrangers.
Et quand je serrais en guerre avec moi
même, je roulerais, roulerais, juste rouler vers un nouveau paradis,
abandonnant chaque fois l'homme dont j'aurais était amoureuse et
courant désespérément après ma liberté.
Je mourrais, après avoir vu grandir
mes enfants ou ceux de ma sœur, bien heureuse.
Comment ? Crise cardiaque devant
La Gloire Du Matin, le plus rare et magnifique des nuages.
Ainsi donc aujourd'hui je vous demande
ceci. Vous qui tuez les artistes et faites de nous des gens sans
histoires. Qui êtes vous ? Vous tenez-vous à l'écoute de vos
désirs les plus noirs et de vos rêves les plus extravagants ?
Avez-vous créer une vie où ils pourront s'exprimer ? Moi, je
l'ai fait. Je suis une sacrée tarée, mais je suis libre
Pour des siècles et des siècles,
amen.