mercredi 31 octobre 2012
Se languir
mercredi 24 octobre 2012
mardi 23 octobre 2012
lundi 22 octobre 2012
Un jour sans retour
Je crois que nous naissons tous avec un semblant de folie. Je suis
née avec cette magie dans un lieux magique rempli des gens magiques.
Nous naissons avec un feu, une tornade en nous. Nous faisons des
châteaux de sable et des rêves. Puis les fessés, le bains, les
coups de brosse nous remettent dans le droit chemin. Les erreurs, les
déceptions, les échecs nous font rebondir et nous désillusionne,
on pourrait croire toute notre vie au père noël et aux princesses si
seulement ça n'avait pas été un pur mensonge depuis nos 3ans. Et
si on nous avait raconté des histoires réelles mais fantastiques ?
Il y aurait sûrement eût moins de déception dans ce monde. Si on
dit que la vérité sort de la bouche des enfants c'est parce qu'en
grandissant on apprend ce qu'est le mensonge justement à cause de
ces bobards qu'on nous raconte depuis que nous sommes gosses. Puis
avec l'âge on nous demande d’être responsable et mature, et
pourquoi ? Parce que ceux qui nous le disent on peur de la folie
de la jeunesse, cette folie qui avant les habitait comme un feu
hardant. Un adulte ça n'a rien avoir avec l'âge m ais avec ce qui
se passe dans la tête, bien sur ça rend mieux si à 30 ans on pense
comme un grand mais saperlipopette laissez nous choisir ce qu'on veut
être, laissez nous être de joyeux fanfarons toute notre vie si ça
nous chante, laissez nous rêver pour toujours. Ce qu'il y a c'est
qu'une fois qu'on s'éloigne de cette magie d'enfant on peut pas
vraiment y revenir et tout va trop vite après ça. On se trouve un
job, un bon mari, on achète une jolie maison bien équipée avec
prêt sur dix ans, on se trouve des voisins sympas qui eux aussi se
laissent consumer par la monotonie des journées des adultes puis on
fait des gosses et là si seulement on se laissait une nouvelle
chance, si seulement on apprenais un peu de notre vécu, on ne leurs
raconterais pas des histoires entièrement fausses, on les laisserait
faire leurs erreurs sans qu'ils aillent trop loin non plus. Pourquoi
donc quand on vieillit on oublie comme on à été jeune ? A
moins que ce soit de la peur ? La peur de se laisser surprendre
par une vie qui nous a tant déçu auparavant . Mais voyez j'dit ça
j'ai à peine 15ans, 15 ans c'est si peu dans une vie, j'avoue que
quand je vois tout ce qui m'attend j'ai aussi un peu peur mais ça
m'excite, ouais j'ai encore la fureur de vivre et je ne veux jamais
m'en défaire. Je créerais jusqu'à ce que mon esprit cesse de
fonctionner, je dessinerais jusqu'à ce que j'me choppe Parkinson, je
rirais jusqu'à être muette et je révérais jusqu'à ma putain de
mort. Je m’ennuierais jamais sauf quand je l'aurais décidé. Et
quand j'aurais perdu cette magie bah j'y retournerais de temps à
autre, dans une salle de cinéma, vous savez ce moment où les
lumières se tassent et que la musique commence sur un générique
envoûtant, ouais ce moment bah il y a toujours une lueur
d’excitation parce qu’on sait que pendant deux heures, on va
encore nous baratiner et nous faire rêver, ou quand je vois un avion
décollé et que je me demande vers où il se dirige, ouais c'est
dans des moments comme cela que j'entre dans un monde magique et
c'est ce en quoi je crois. J'ai beau être foutrement folle, je suis
libre.
mardi 16 octobre 2012
dimanche 14 octobre 2012
Le soir des fourmilles
Je trouve plus de mots pour exprimer ce qui se passe en moi. J'pensais
que le bonheur n'était qu'un mythe. Je me suis trompée. Parce que
je peux vous assurer qu'à ce moment précis je suis la salope la
plus chanceuse du monde. Oui , je veux dire j'ai tout ce qui faut
autour de moi, j'ai de l'air dans mes poumons et des culottes
propres. C'est peu être pas du bonheur ; juste une illusion
désillusionnée. Je sais pas trop, je veux pas savoir en fait parce
que je suis simplement bien avec moi même, c'est sûrement
grâce à tout ces mensonges et ces déceptions, j'attends plus rien
ni de moi ni de personne. Je me contente de vivre, courir sous la
pluie et sourire à chaque passant. J'veux donner du bonheur. Je ne suis
pas rancunière ni contre les gens ni contre toutes les saloperies
que la vie m'a donner. J'm'en fou, j'ai autre chose à faire que me
lamenter sur mon sort, j'irais perdre mon temps ailleurs. Je veux
plus être une déchirée écorchée,ni jouer à la fille dérangée.
J'en ai fini avec ses conneries, je ne décevrais plus ceux qui
m'aiment. Une fois lancée, j'suis comme le vent et personne ne peut
rattraper le vent. Il n'y aura plus de mauvais soir passés dans le noir
à consommer des choses qui m’assomme. Laissez moi croire pour
toujours que cette vie est un magnifique n'importe quoi.
jeudi 11 octobre 2012
mercredi 3 octobre 2012
Les baroudeuses de l'Est
C'est une original. Loin d’être sentimentale, elle avance la tête
haute et elle fou tout en l'air derrière elle, comme un ouragan,
elle n’effleure personne sans laisser de trace. Plus rapide que le
vent personne ne la rattrapera jamais, elle est libre. Le matin elle
se lève tôt pour observer le ciel en feu, elle lit et tant pis si
les autres n'aiment pas. Elle fume ; en attendant son bus et en
vélo. Elle ne se justifie jamais, elle ne demande rien, elle vit sa
vie comme elle l'entend. Elle a toujours ce petit aire un peu
mélancolique dans son visage, mais quand elle sourie tout autour
d'elle s'illumine. Elle ne se lamente pas sur son sort et pourtant y
a de quoi. Elle est un peu ailleurs, c'est comme ça qu'elle arrive à
survivre dans ce monde trop pressé. Elle est simple mais tellement
pas banal, elle a ce truc. Elle laisse la vie la surprendre. Chaque
jour elle voyage, elle oublie son age et s'abandonne à tout
libertinage.
M. - A.
La ville prend feu
Tout est plus claire a présent, j'me sens mieux. J'suis de nouveau
d'la partie j'vais vous en foutre plein les yeux mes chéries. Ouais
j'ai longtemps hésité, j'me suis un peu égarée et beaucoup
questionnée. J'ai perdu mon temps, rencontré de mauvaises
personnes. Mais c'est fini, j'veux plus j'ai plus la force de toute
manière, j'vois les choses différemment. T'façons j’attends plus
rien de personne, trop de gens m'ont déçu. Je me suis déçu aussi,
j'me reconnaissais plus. Le matin dans le miroir c'était plus moi que
je voyais, nan c'était juste cette fille imbibée d'alcool avec ses
habits stylés, son allure délirante mais délurée, les yeux
toujours bien maquillés, ouais tout en apparence plus rien à l’intérieure. Y avait plus de flamme dans mes yeux, plus de
spontanéité dans mon sourire. Pendant tout ce temps j'ai été
totalement absente dans ma propre existence, croyant vivre à fond,
j'étais juste à 2000 années lumières voyageant dans un autre
monde. Meilleure ce monde ? Quand t'es saoul et que tu planes
pourquoi pas, mais quand tu te prends une bonne claque dans la
tronche tu comprends vite que tout ça ne te mène nul part, nul part
sauf à ta perte.
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