Je survole les problèmes des grands avec une insouciance des plus
commode. Je me laisse aller à tout vagabondage. Ma tête est en vrac
et mon être tout tourneboulé. Je me questionne et m’entretiens de
politique, de philosophie et d'art. J'observe et analyse tout ce
drôle de monde qui m'entoure. Je tourne en rond. Me roule par terre.
Trouve une issue. Et c'est repartie. Les gens viennent et s'en vont
en laissant derrière eux un vrai chantier dans mon petit cœur tout
fissuré. Et pourtant il bat encore. Mes membres frissonnent toujours
et mon corps pleurera encore beaucoup. Mais je me fiche de tout ça.
Je rigole. Je rêve et m’évade. Je me laisse surprendre par la
moindre sensation. Je regarde l'avenir, j'aimerais m'enfuir pour un
meilleur futur. La monotonie m'agace et la routine me consume. J'ai
besoin d’être surprise, d'entrevoir un monde plus créatif. Je cri
contre ce système qui tu les vrais artistes et fait de nous des
gens sans histoires.
vendredi 23 novembre 2012
mercredi 21 novembre 2012
Grandeur et Décadence
Je ne crois pas en grand chose. Je conteste et m’oppose sans cesse.
J'suis plus sûr de rien dans ce monde incertain. J'pense que si je
suis autant contestataire c'est la faute à ce système de merdeux.
Nos grands-parents ont tout foutue en l'air. Des chocs pétroliers,
des guerres, des coups d 'états, des mouvements prônant
l'amour et la paix, ils ont vécu, fait pleins d'enfants et fumés
des joints a Woodstock. Et ils ont laissé tout le merdier à nos
parents, une génération vacante qui n'a fait qu'attendre et essayer
de remettre de l'ordre dans cet héritage bancal. Ils ont manifestés,
fait moins de gosse, sont devenus écolo et chômeurs. Puis nous nous
pointons sans trop savoir quoi faire et où se foutre, on aimerait
trouver un juste milieux. On aurait de quoi changer les choses mais
on s'en coutre fou éperdument. Désillusionnés avant l'âge,
emprisonnés dans un engrenage infernal. Puis à quoi bon se crever à
la tache si c'est pour voire le monde se désintégrer cette année ?
Mais moi je désespère pas, un temps viendra ou la mentalité
évoluera. Ainsi donc il ne nous reste plus qu'a attendre. Attendre
une solution que ne viendra jamais.
jeudi 15 novembre 2012
samedi 10 novembre 2012
La maison du bout du monde
J'ai beaucoup souffert et beaucoup pleurer au par avant, puis j'ai
vainement essayé d'anesthésier la douleur avec mille et une
techniques, je n'ai jamais choisi le raisonnable pensant que pour
faire disparaître une douleur profondément grande il fallait
trouver plus haut encore et aller toujours plus loin. Je ne suis pas
fière mais je ne regrette rien, dans la douleur j'ai trouvé
l'euphorie, dans la noirceur des nuits j'ai trouvé une deuxième
maison, dans des amours éphémères sans sentiments derrière j'ai
trouvé la puissance de ne souffrir que quand je le décidais. Puis
mes larmes se sont transformées en mot et mes cris en phrase. J'ai
trouvé l'art et une passion à travers ma douleur. J'ai creusé plus
profond en moi pour découvrir des aspects bien moins noirs que je le
pensais. Je n’écris plus que sur ma douleur, non je parle de ce
que j'en tire, comme pour donner un souffle d’espoir à toutes ses
âmes meurtries que n'ont de cesse de se chercher. J'écris non pour
me faire connaître mais pour me connaître.
Des gens comme les autres
J'ai appris beaucoup de chose. J'ai appréhendé un nombre
incalculable de troubles du comportement. J'ai analysé les moindres
expressions et sentiments de tout ces gens qui m'entourent. Je les ai
observé pour essayer de mieux me connaître. Au début j'avoue que
j’étais stupéfaite de ce que je découvrait sur la nature humain,
toute cette noirceur que renferme un être. Mais on s'y fait vite, on
apprend rapidement à contrôler le dégoût et le parfum amer de la
déception face à des gens qu'on pensait connaître. Je sais
maintenant qu'on ne change personne et que rien ne redevient jamais
comme avant.
jeudi 8 novembre 2012
les confessions d'un fanfarron
Pourquoi j'avais fait ça ? J'avais des tas d'explications,
toutes fausses. La vérité c'est que je suis une salle gosse, et ça
va changer, je vais changer, tout ça est bien fini, désormais je
suis clean, j'avance dans le droit chemin, je choisis la vie. J'en
jubile à l'avance. Je vais devenir comme vous... Le boulot, la
famille, la super téloche, vider le lave vaisselle, les bonnes
notes, la chaîne hifi qu'on utilise jamais et les bougies qui
restent éteintes, la santé, un porte monnaie toujours plein, la
chambre rangée, le survet, les valises, mes robes pour noël, les
jeux-télés, le MacDo, les couples pour l'éternité, les balades en
foret, le jogging du samedi matin, laver la voiture, passer l'aspi',
les Noëls en famille, les films du vendredi soir, la badgéo, la
carte ciné avec ses réductions, déboucher l’évier, s'en sortir
, vois venir le jour
de sa mort, essayer d'atteindre les soixante ans. Une jolie vie bien
rangée. C'est pas moi mais tant pis, je ferrais tout ça pour vous
plaire, pour vous prouver que j'irais loin. C'est du n'importe quoi.
Je suis pas un, je suis plusieurs. Je suis un vrai bordel. Personne
ne m’enlèvera ma liberté, ouais je continuerais à rêver tant
que mon âge me le permettra. J'ai fais la part des choses à
présent, j'en ai marre de décevoir tout le monde sans cesse, j'ai
déjà perdu assez de temps avec ces conneries.S'en est fini des
mensonges et la glande avec de vieux branleurs toute la journée.
J'vais m'échapper et virevolter dans la lumière des réverbères.
Monte le son que je fasse le tour du monde.
mardi 6 novembre 2012
samedi 3 novembre 2012
Le cri d'espoir
Mes parents ont toujours cru en moi, plus que moi sûrement, mes
amis, mes profs aussi, puis je suis arrivée à un point de ma vie où cela ne me suffisait plus, alors je me suis testée, pour voire
jusqu’où je serrais prête à aller. Alors ouais je me suis
cherchée toute une année, je me suis trouvée mille et une fois
pour toujours revenir au même point : qui suis je ? Je ne
sais toujours pas, mais je m'en contre fou, j'ai beaucoup appris de
mes erreurs, les épreuves m'ont construite et le feront encore, on
ne se déclare pas punk, hippie ou artiste on le devient à
travers notre vécu et ce qu'on en tire, personne n'est bon ou
méchant c'est ce que nous décidons de montrer dans nos actes qui le
prouve, on ne naît pas avec un don pour la musique ou le tennis,
on s’entraîne et on devient meilleur, tout au long de notre
existence nous nous construisons pour devenir ce que nous sommes, la
mémoire nous forge aussi car pas de souvenirs, pas d'avenir. Tout ça
pour vous dire, que en un an j'ai eu le temps de me chercher et de
me perdre plus d'un million de fois sans jamais me trouver.
Par contre après cette année j'ai découvert un aspect de ma
personnalité que je ne connaissais pas, je n'oublie pas ce en quoi
j'ai pu me transformer et ça m'aide à devenir celle que je suis.
Écoutez moi attentivement à présent. La vie est faite de choix. Et
même les meilleures se trompent, alors trompez vous, ce n'est pas
grave, mais tirez en le meilleure, n'ayez pas peur de vivre, c'est
votre tour mince, libérez vous, je veux vous voir crier, je veux
vous voire pleurer et rire en même temps, nom de dieu remuez vous,
c'est maintenant que ça se joue, ce qui est passé est révolue à
jamais, chaque jour on vous offre une magnifique opportunité: vivre.
Alors oui je sais ça peut paraître effrayant, tout ces gens qui
vous regardent, toutes ces choses à faire pour ne décevoir personne
et être sur de « réussir » ,oui je sais, mais lancez
vous, dites lui que vous l'aimez, parlez à vos parents, réglez tout
vos problèmes, ne vous laissez jamais rabaisser, jamais.
Alors je sais que c'est cliché et pas facile mais chaque jour levez
vous avec l'idée en tête de faire tout ce que vous voulez
aujourd'hui, demain vous ne pourrez plus, n'ayez aucun
regret, les regrets nous tuent et même si ce monde s'écroule, ne
cessez jamais d'avoir foi en vous et ce que vous devenez. VIVEZ
HEUREUX .
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